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Pour quelques tampons de plus...
2 janvier 2013

Iguazu via le Brésil et le Paraguay...

Oui oui on sait, pas de nouvelles depuis 3 jours... on ne vous a pas abandonnés, on a fait les radins. Notre hôtel faisait payer le wifi une blinde et demie... oui oui notre hôtel facturait le wifi. 

Breeef

Ce matin à Buenos Aires, il est tôt, et une navette passe nous prendre direction Aeroparque pour atteindre Iguazu avec notre compagnie aérienne préférée : Aerogrognasse.

Rituel classique, un café, une clope pour Seb et on part. Pour moi, la visite d'Iguazu sera une surprise, pour mon anniversaire Seb a prévu quelques surprises en commençant par notre hôtel.

Bon, par contre, tropiques oblige, il pleut, bah wé, sinon c'est pas drôle. 

Jorge, notre chauffeur passe nous prendre, il nous emmène justement à l'hotel où nous logerons : le Sheraton Iguazu, oui oui rien que ça. L'établissement est situé face aux chutes, à vol d'oiseau, elles sont à deux kilomètres, et, joie suprême, notre chambre donne sur les chutes, nous sommes suffisamment près pour entendre le bruit des chutes. 

Nous commençons par aller au Brésil, en passant, on perd une heure. Le pont surplombant la rivière séparant les deux pays est séparé en deux, peint aux couleurs de l'Argentine d'un côté et du Brésil de l'autre. Le passage à la douane sera vite expédié, un tampon sur le passeport, et nous voilà au pays de la samba. Et de la mousson. Pendant que nous mangerons, l'orage éclatera, le ciel est noir, et une douche s'abattra sur la route. Ah ? Les chutes d'Iguazu, c'est ça aussi ?

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Entre le Brésil et l'Argentine, une attraction pour touristes...

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Grâce à cette photo, on pourrait croire qu'il fait beau... 

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Alors qu'en fait, non.

Après manger, Jorge nous dépose devant une énorme boutique pour touristes, le but officiel : acheter des ponchos de pluie, le but officieux : nous faire claquer du fric. On sortira avec des magnets et des ponchos. Cela dit entre la voiture et le magasin, on était déjà trempés jusqu'au string... ou au boxer.

Suite des réjouissances, la balade près des chutes côté brésilien. Un bus nous dépose à un point, on descend avec des passerelles jusqu'à la base de la chute. On prend de l'eau de partout : d'en bas, d'en haut, des côtés, notre sac poubelle poncho colle, et mon appareil photo laisse sa place au camescope waterplouf.

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Les chutes, donc.

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Tu la sens l'hostilité de la jungle ?

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Notre hôtel, vu du Brésil.

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Les quelques photos digoulasses qui vont suivre sont prises sous des trombes d'eau avec un camescope waterplouf, vous pourrez comprendre à quel point nous avons été malmenés par les éléments. Merci de nous plaindre.

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La passerelle pour aller au bord d'une des chutes, les éléments déchaînés, la passerelle est en métal, un peu de patinage artistique pour arriver au bout. On l'a fait sans tomber, un exploit ! 

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Nous remonterons comme des grosses feignasses de touristes que nous sommes, en ascenceur. Car si le côté Argentin est très à cheval sur l'écologie, et utilisera des passerelles sans ascenceur, et un train au gaz naturel, le Brésil lui, l'empreinte écolo de son site, il s'en tape un peu. Pour preuve, Puerto Iguazu la ville argentine près des chutes n'accepte aucune industrie et ne vit que grâce au toursime, Foz de Iguazu au Brésil et quant à elle beaucoup plus grande et compte quelques usines. 

En quittant les chutes, notre chauffeur nous fait faire un détour que nous lui avons demandé. Passer par le Paraguay... Pour le shopping ? Pour la culture ? Pour la gastronomie ? Nanan, juste pour les tampons. 

Tout comme le passage entre l'Argentine et le Brésil, le passage entre le Brésil et le Paraguay se fait au dessus d'un pont. A la douane paraguayenne, pour éviter tout débordement et faire ça le plus vite possible, nous jouerons nos français de base, interdiction de parler espagnol ou anglais. Même pas gracias, notre guide dira aux douanier que nous allons seulement à l'aéroport. Notre passeport sera tamponné. Et nous pourrons découvrir Ciudad del Este, aka le Las Vegas du pauvre... 

C'est bien l'effet que nous aura fait cette ville... à l'entrée dans le pays, un gros duty free, un peu plus loin un autre centre commercial qui fait beaucoup de pub côté brésilienne, et pour le reste, des vieux immeubles, des devantures de boutiques ancestrales et les billboards dépassés. Nous sommes arrivés dans le pays à la tombée de la nuit . Nous ne resterons donc pas. 

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Le mall à l'entrée du pays, viendez chers touristes !

On part pour se faire tamponner en sortie, et au moment de repartir, nous voilà bloqués à la frontière, impossible de rejoindre le Brésil. 

Nous sommes coincés à la douane paraguayenne (et là, nos mères qui lisent ce blog font une attaque cardiaque) par un bus garé en double  

Huhuhu

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En quittant le Paraguay, et avant d'entrer au Brésil, notre guide nous explique le pourquoi des réparations du grillage... lors des embouteillages pour quitter le pays, les contrebandiers (de sucre en poudre, évidemment) scruttent la douane, s'ils voient des fouilles au loin, ils percent le grillage et larguent discrètement la came dans la rivière en contrebas. Il y a visiblement des crocodiles dans cette rivière... probablement les seuls crocos junkies d'Amérique latine. 

Nous rentrerons sagement à l'hôtel, pour profiter du repas en mode Room Service de rombière.

 

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